Retour de l’eau en régie publique!
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Les écologistes disent oui à un retour en régie publique de l’eau !
Les écologistes du Val de Marne se félicitent de la décision d’élu-es de trois territoires de la métropole du Grand Paris (Plaine Commune, Est Ensemble et Grand Orly Seine Bièvre)de ne pas ré-adhérer immédiatement au SEDIF (Syndicat des Eaux d’Île-de-France). Cette décision inédite, fruit du travail d’élu-es attentifs aux demandes réitérées de collectifs citoyens est rendue possible par la loi NOTRE. Alors qu’un rapport de la Cour des Comptes souligne le coût élevé pour les usagers de la délégation renouvelée de longue date à Véolia, les élu-es siégeant au Grand Orly Seine Bièvre auront à se prononcer le 18 décembre 2017 sur la volonté des villes de ré-adhérer ou non au SEDIF et sur le lancement d’études techniques, juridiques et financières visant un retour en régie publique de l’eau.
Les écologistes, constants en la matière, défendent l’eau comme un bien commun.

Une extraordinaire opportunité se présente pour les territoires de soustraire aux intérêts d’une multinationale la gestion de l’eau : 9 villes ont d’ores et déjà fait connaître leur volonté de privilégier un retour en régie par vœu ou délibération des conseils municipaux. Chaque fois que la question a été soumise à une assemblée municipale, une majorité d’élu-es s’est toujours dégagée pour engager les études pour une gestion alternative de l’eau.
Nous le disons avec force : la démocratie et l’intérêt public commandent que tous les conseils municipaux soient consultés avant l’arrêt d’une décision. Tandis que toutes les villes à majorité de droite ont signifié leur ré-adhésion au SEDIF sans condition, nous pensons que la participation au financement des études à l’ensemble du périmètre Grand Orly Seine Bièvre, quelque soit la sensibilité des Maires, est nécessaire pour offrir aux habitants les éléments les plus complets avant la prise de décision. Ce sujet revêt de plus un caractère assez grave pour justifier le moment venu une consultation des habitants de nos territoires.

À mi-mandat et alors que l’ensemble des candidat-es aux élections sénatoriales se sont rassemblé-es sur la liste de la gauche et des écologistes et ont fait savoir leur soutien à un retour en régie publique, le vote du conseil territorial sera primordial dans la démonstration de la part des élu-es de leur attachement à considérer les ressources naturelles vitales et l’eau en particulier, non comme une marchandise mais comme un bien commun.